Comment ça, "pathos"??!
"(..) je regardais, au fond d'un firmament vertigineux, scintiller des myriades d'étoiles ardentes, d'un éclat aigu, toute une joaillerie céleste de saphirs, d'améthystes, d'émeraudes, de rubis. La voie lactée semblait le lit d'un fleuve à sec, avec, pour sables, une poussière de diamants. "
Ma chère prof de français de 4ème, Mme U. dans la prison rose qui nous servait de bahut (très eighties, le bahut) (souvenirs souvenirs... tu me lis, dis?) m'aurait encore accusée de donner dans le cliché, comme la fois où je surprenais d'une oreille nostalgique les cris et les rires des enfants au-delà des grilles du parc, âge d'or à jamais révolu, mais chez Anatole Le Braz ça passe comme un coup de ris sur les brumes automnales d'Eûssa.
A part ça, je ne suis pas convaincue par ma tentative intuitive de sorbet à la citronnelle. J'y ai, en désespoir de acuse, rajouté deux jaunes d'oeuf battus en neige comme pour les citrons givrés. Verdict: demain, au saut du lit (bon il faut attendre au moins quatre heures, soit).
A part ça, les oiseaux se mettent à gazouiller, et j'ai la désagréable impression que l'aube pointe déjà le bout de son nez -enfin; disons que c'est la réflexion que je me suis faite il y a une demie-heure, avant d'aller prendre ma douche et de sortir le portable sur mon balcon tout étincelant de blancheur et tout fleuri, afin de gribouiller ces quelques mots. (et oui; je gribouille sur mon clavier) A l'heure qu'il est, les oiseaux s'affolent et l'aube n'est décidemment plus loin. Et il paraît qu'il va *encore* faire 30°C, aujourd'hui. Mes gymnastes vont encore être toutes molles.
A part ça, même pas peur d'appeler l'employeur de mes rêves. Toc-toc-toc, dis Souris, comment on dit, "ich rufe um die Bewerbung" ou "ich rufe für die Bewerbung"? ..."Ich rufe wegen der Bewerbung". Soit. N'empêche que c'était fastoche. Merci, tous mes amis internationaux naguère étudiants en thèse qui, une fois leur doctorat en poche, n'ont eu d'autre hâte que de m'abandonner au mileu d'autochtones aux borborygmes déroutants. Aujourd'hui, je parle ainsi couramment dans la langue de Goethe (quand je ne me laisse pas aller à mes penchants d'argot souabe).
...Et oh les oiseaux; CHUT! (oh comme il a l'air pur ce ciel qui se découvre...)
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