Thursday, May 24, 2007

Comment ça, "pathos"??!

"(..) je regardais, au fond d'un firmament vertigineux, scintiller des myriades d'étoiles ardentes, d'un éclat aigu, toute une joaillerie céleste de saphirs, d'améthystes, d'émeraudes, de rubis. La voie lactée semblait le lit d'un fleuve à sec, avec, pour sables, une poussière de diamants. "
Ma chère prof de français de 4ème, Mme U. dans la prison rose qui nous servait de bahut (très eighties, le bahut) (souvenirs souvenirs... tu me lis, dis?) m'aurait encore accusée de donner dans le cliché, comme la fois où je surprenais d'une oreille nostalgique les cris et les rires des enfants au-delà des grilles du parc, âge d'or à jamais révolu, mais chez Anatole Le Braz ça passe comme un coup de ris sur les brumes automnales d'Eûssa.

A part ça, je ne suis pas convaincue par ma tentative intuitive de sorbet à la citronnelle. J'y ai, en désespoir de acuse, rajouté deux jaunes d'oeuf battus en neige comme pour les citrons givrés. Verdict: demain, au saut du lit (bon il faut attendre au moins quatre heures, soit).

A part ça, les oiseaux se mettent à gazouiller, et j'ai la désagréable impression que l'aube pointe déjà le bout de son nez -enfin; disons que c'est la réflexion que je me suis faite il y a une demie-heure, avant d'aller prendre ma douche et de sortir le portable sur mon balcon tout étincelant de blancheur et tout fleuri, afin de gribouiller ces quelques mots. (et oui; je gribouille sur mon clavier) A l'heure qu'il est, les oiseaux s'affolent et l'aube n'est décidemment plus loin. Et il paraît qu'il va *encore* faire 30°C, aujourd'hui. Mes gymnastes vont encore être toutes molles.

A part ça, même pas peur d'appeler l'employeur de mes rêves. Toc-toc-toc, dis Souris, comment on dit, "ich rufe um die Bewerbung" ou "ich rufe für die Bewerbung"? ..."Ich rufe wegen der Bewerbung". Soit. N'empêche que c'était fastoche. Merci, tous mes amis internationaux naguère étudiants en thèse qui, une fois leur doctorat en poche, n'ont eu d'autre hâte que de m'abandonner au mileu d'autochtones aux borborygmes déroutants. Aujourd'hui, je parle ainsi couramment dans la langue de Goethe (quand je ne me laisse pas aller à mes penchants d'argot souabe).

...Et oh les oiseaux; CHUT! (oh comme il a l'air pur ce ciel qui se découvre...)
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Tuesday, May 22, 2007

Vite, une idée!

Damned, c'est *de nouveau* mardi invit' et je n'ai pas d'idées. On ne sait pas encore non plus qui inviter, mais il fait super beau et chaud (comme dans la contrepèterie belge), alors on pourra toujours se rabattre sur le barbecue... sauf si quelqu'un a une idée à bâtir autour d'un acidulé Côteaux de Provence rosé? C'est l'autre jour, en allant faire un tour (histoire de voir des visages connus) dans ma gargotte préférée, que je me suis vue offrir inopinément cette jolie bouteille d'un vin que j'imagine déjà délectable.

A part ça, personne n'a trouvé mon jeu de la semaine #20. Grumbl. Alors un indice: la citation est issue du livre d'un célèbre auteur finlandais. Le(s)quel(s)?
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Monday, May 21, 2007

Déprimant

Noé est jeune, dynamique, participe à de multiples activités extra-scolaires, bâtit de superbes présentations powerpoint, est un as de l'exposé, et est surtout infichu de me corriger ma lettre de motivation. RHA LA LA mais je ne demande pas de corriger le FOND moi! J'ai juste besoin qu'on vérifie que je ne me suis pas emmêlée dans les genres et les déclinaisons et la grammaire! Bordel mais c'est pas dur ça!!!
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Thursday, May 17, 2007

Ils ont bon dos, les Saints de glace

Le dicton populaire nous met en garde, "en avril, ne te découvre pas d'un fil" tout en nous promettant des jours meilleurs, "en mai, fais ce qu'il te plaît".
Avril fut cette année un mois chaud, trop chaud, se ballader le soir en débardeur, un pull léger lors des barbecues en pleine forêt, dans les petits jardins pentus qui abondent dans la campagne alentours, autour d'une bonne flambée et de quelques bières. Certes, le temps s'était mis au maussade depuis début mai, une sorte de bouderie pluvieuse. Les velléités d'ondée se muèrent en déluge à peine le voisin eut dressé un échaffaudage devant mes fenêtres pour repeindre sa maison, et une fois que j'eus acheté ma carte saisonnière. Mais cela ne suffisait pas. Après nos 35°C du mois dernier, il se mit soudain à faire un froid glacial. Heureusement que l'hiver fut inexistant; il ne gela néanmoins pas. Mais gla-gla. Et c'est là que la croyance populaire s'imposa d'elle-même: bon sang mais c'est bien sûr, les Saints de glace!
...Seulement, aujourd'hui nous sommes le 17 (damned damned ça me fait penser que j'ai au moins 12.000 deadlines jusqu'à lundi, deux lettres à écrire, l'une à GEO, l'autre à notre ex-provider qui, après m'avoir gentiment donné satisfaction, nous envoya encore une lettre de relance, bonjour la suite dans les idées), et les Saint Mamère, Saint Pancrace et Saint Servais sont bel et bien du passé. Alors EH OH je commence à regretter la sécheresse lumineuse du mois dernier - d'autant que, rendant à notre stockeur de Gelbe Sack sa fonction primitive de Regentonne, je l'ai placé sous la gouttière afin de faire provision d'eau de pluie. Souris râla un peu, comme je m'y attendais ("bon et alors, quand pourra-t-on y restocker les Gelbe Sack? On ne va pas les laisser traîner ça et là quand même!"), et puis il me faut acheter une moustiquaire pour en protéger le dessus, mais nous avons déjà tout plein de bonne eau qui nous servira pour arroser notre jungle. Ah, je me sens une âme de protectrice de l'environnement.
Et puis, j'aimerais bien aller faire un tour sur le Bodensee ce week-end, surtout que le père d'Adam veut vendre son bateau, alors autant en profiter une dernière fois... sous le beau temps. Et plouf!
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Wednesday, May 16, 2007

Ô temps...

Zut, il pleut. Une excuse en or pour squizzer la Freibad.
Heureusement que pendant que mon risotto monte i mari mijotait, hier, j'en ai profiter pour aller me dégourdir les jambes. C'est Noé qui m'avait achevée, en rentrant et m'apercevant: "Oh! J'ai crû que c'était Utah!".
Utah, c'est la voisine du dessous, celle qui élève 11 lapins dodus et qui n'a jamais voulu se faire inviter pour l'apéro ou un barbec' (pourtant le mois dernier, ils étaient aussi fréquents que les sorties plage d'une étudiante bordelaise). Une véto, qui porte des T-shirts moches et à les fesses qui tombent. Il faut vraiment que je me surveille, on dirait.
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Le jeu de la semaine #20

Tiens, je vais faire des jeux de la semaine.
Pour la première édition, il s'agit de retrouver l'auteur de ces lignes. C'est frais, c'est hilarant, c'est l'absurde présenté avec le plus grand sérieux. Tout est dans l'adjectif:

" L'animal jugea préférable de renoncer à un nouveau voyage. Il porta son dernier chargement jusqu'à la base provisoire qu'il avait établie, à trois kilomètres de là, à proximité d'une grande fourmilière, et où il avait enterré son butin de la nuit. Il était content de son dur labeur nocturne. Il disposait maintenant de tout un tas d'oignons délicieux, et même d'un dentier, qu'il plaça dans sa gueule avec curiosité. C'était un jouet amusant: il dégageait une odeur agréable et sa couleur rouge claire était absolument fascinante. "

Si personne n'a trouvé dans deux jours, je vous donne un indice.
Vous pouvez répondre dans les commentaires.

En attendant, et après le lourd dîné d'hier (enfin ce n'est pas qu'il était lourd, mais l'assistance informatique a pris plus de temps que prévu, et on a encore mangé à pas d'heure. C'est qu'on a essayé d'enlever toutes les traces et les répertoires et les dll de Norton antivirus, puisque antivir c'est gratuit et bien mieux, alors on a trifouillé dans les registres, et Windows n'a pas trop apprécié. Il a mis, après modifications, au moins une bonne heure à booter, et du coup depuis hier je backupe, je backupe...), après le lourd dîner d'hier, donc, je vais prendre mon vélo à deux mains et faire un tour à la Freibad, pour... nager un peu, bien sûr. C'est ce que l'on fait dans une Freibad ou une Hallenbad. Mais, alors que la Hallenbad est couverte puisqu'elle est dans une Hallen, la Freibad est à l'air libre. Frei, libre. Pas frei comme gratuit, non *sigh*, mais frei comme libre.
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Tuesday, May 15, 2007

Pas ce soir, chéri, j'ai la miguène...

Dans le cadre du mardi invit' -notre docteur ès PC passe soigner nos bécanes souffreteuses-, je dois avouer que j'ai un peu la flemme de cuisiner. Mon Zürichois préféré en visite surprise ("Alors, et qu'est-ce qui t'amène dans notre belle ville?" "Je suis venu divorcer; mais je repars ce soir!") est responsable de ma dépression passagère (ah ah) puisqu'il m'affirma tout à l'heure, d'un air entendu, "oh mais tu as l'air d'une allemande!". Oui oui oui je sais, j'ai grossi, et les teutons sont un peuple in-tact donc ne peuvent s'empêcher leurs remarques finaudes, merci.
C'est parce que j'ai la flemme pour tout, aussi. J'ai bien pris ma carte saisonnière pour la Freibad (avec la réduction étudiante, bien sûr) la semaine dernière, mais -damned- depuis il ne fait queeee pleuvoir. T-t-t. Je pourrais aller courir, aussi. C'est un cercle vicieux: moins on en fait, moins on a envie d'en faire.

Crème brûlée mirabelle, Ranspach 25 dec 2006

Alors je fais la grève des bons petits plats, ce soir. Pour me dédouaner. Pour manger léger. Il y a bien le foie gras en entrée, ça ça va, ce n'est pas trop dur à faire (ah zut j'ai oublié le vin, tiens; on a bien un Premières Neiges qui traîne?). Il manque moopsy pour faire griller les toasts, mais je devrais parvenir à m'en sortir.
Et puis, quand même, cette belle rhubarbe qui me tend les bras... Sur le modèle de la classique crème brulée à la mirabelle (à la mirabelle des Vosges bien sûr), au programme ce soir, donc: une crème brûlée à la rhubarbe. Zut de zut, il faut utiliser les blancs qui restent - qu'à cela ne tienne, je n'ai qu'à préparer une île flottante qui trouvera toujours preneur.


Flemme, pas flemme... Question bouffe, je suis irrécupérable.

Thursday, May 10, 2007

Des clichés français

Coup de fil. "Ah Sylh, il faut absolument que tu m'aides", m'appela à l'instant une amie allemande. "Je fais un grand dîner ce soir, je fais une crème au chocolat française, et j'ai besoin de crème double. C'est quoi, la crème double? Où puis-je en acheter?" Euh...
Voici donc l'image que je donne: celle d'un fin cordon bleu, pour qui les arcanes de la cuisine d'exception n'ont plus de mystère.
"Ben je sais pas, moi. Intuitivement, j'utiliserais du mascarpone... Mais je cherche sur internet et je te rappelle, d'accord?"
Et de rechercher. Re-coup de téléphone: "ah j'ai trouvé! En fait, j'ai un lexique de cuisine, et ils disent que les anglais en raffolent, mais que sinon on peut utiliser du mascarpone italien."
...Trop forte, quand même.
Profitons tant qu'on le peut encore des clichés positifs qui nous sont attribués, le charme, la gastronomie... avant que d'autres clichés plus désagréables ne nous tombent dessus.

Un ours polaire, un zèbre, un crocodile discutent de leurs prochaines vacances.
- "Moi", dit l'ours, "j'ai une grosse fourrure, j'aime le froid: j'irai passer mes vacances au Pôle Nord."
- "Moi", raconte le zèbre, "j'aime courir, je veux du soleil: j'irai dans la savane africaine."
- "Quant à moi", d'ajouter le crocodile, "j'ai une grande gueule: je passerai l'été en France."
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Wednesday, May 09, 2007

Intrigant

Et pourquoi y a-t-il encore une Internal Server Error sur mes Chroniques Syhlvicoles, mmh? Je regarde ma base de données, la table "comments"... Plus de 10.000 lignes! Alors là qu'on m'explique: comment se fait-il que mes comments soient spammés alors même qu'ils sont désactivés??!
/me pas comprendre
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Liens pour la pause de midi

- le blog de votre nouvel ami, Nico Shark (volé ),
- les aventures d'une bestiole moche en tissu pourri,
- l'éternel site de procrastination (mais celui-ci vous devez connaître depuis le temps),
- une belle histoire qui sent bon la colle cléopâtre, et
- émouvant d'expectations et de ventre qui se noue, le premier site de re-rencontres
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Monday, May 07, 2007

Du psychosomatisme

Après Noé et son accident de tondeuse, voici Adam et son accident de vélo. Je commence à bien connaître les urgences.
Qu'est-ce que qu'ils n'inventeraient pas, ces coloc', pour ne pas en f*utre une à la maison tout en ayant la conscience tranquille!

C'est comme moi, à l'époque où j'étais active et dynamique. Je devais aller au ski le week-end, avec ma grande copine Ursula et mon nouvel amoureux, et hop! le lundi d'après, direction Munich puis Prague pour un meeting. Vendredi soir arrive, donc ; exaltation des prochains jours. Oui mais. Je n'avais pas fini de préparer mon talk. Oui mais. J'aimeais bien Ursula, mais elle ne va pas sur les noires, et je voulais faire des noires rien qu'avec mon nouveau chéri, pas tout le temps bien sûr, mais un peu, et Ursula a toujours été d'une jalousie et d'un égoisme maladifs (oui mais je l'aimais bien). Donc: problème insoluble. Conscience pas tranquille à l'idée de mon manque de professionalisme (on voit le résultat 6 ans après :/ ), et désirs contradictoires de passer du temps avec mon nouveau chéri ET avec Ursula sans qu'elle ne se sente délaissée.
La solution?
... une infection des bourses cirrheuses du coude, bien sûr! Mais si, mais si, j'ai déjà raconté cette histoire. Un truc indécelable aux rayons X (pourtant ils m'avaient fait 3 radios, hein), le bras dans une écharpe molletonnée de compet', des gens emplis de commisération et d'indulgence, des amis regrettant votre présence... Une géniale trouvaille psychosomatique de mon corps retors.

Ce qui nous prouve bien ici que i) Noé refuse de s'occuper du jardin, et ii) Adam refuse de faire la vaisselle. CQFD.
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Sunday, May 06, 2007

La belle alternative

En rêvant un peu, je pourrais m’imaginer deux belles alternatives de vie.
La première, rentrer dans ma douce France où les gens sont avenants et la nourriture délicieuse. Oui mais vous avez mal voté, les gens.
La deuxième, c’est de rester ici dans ma maison bien-aimée, et passer mes beaux dimanches ensoleillés à ranger le bordel que les amis d’Adam ont laissé, laver, descendre les vieux meubles à la cave, pendant que lui passerait sa journée devant son ordinateur à télécharger des films et en plus payer pour ça. Et puis, le soir, alors qu’une fraîcheur bienheureuse descendrait sur le jardin, je lui dirais “viens, je vais t’apprendre la crapette", et il prendrait un air de chien battu.
…Remarque… je pourrais aussi m’exiler en Russie dans une ferme. Ou partir sur les routes à la recherche de cette âme soeur entrevue il y a si longtemps en rêve -tiens, presque dix ans, quand j’y pense. Je ne sais ce qui me retient, d’ailleurs. L’apathie, sûrement (enfin je vais quand même aller faire un tour sur mitfahrgelegenheit.de pour voir si des gens veulent bien m'emmener pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout, mais qu'est-ce que c'était, déjà?).
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Tuesday, May 01, 2007

Pour une fois, il fleurit à l'heure

Muguet   

Je vous aime.
Si vous m'aimez aussi et que vous m'envoyez des mails, ne vous étonnez pas de mon silence: c'est que je n'ai pas encore réussi à configurer Thunderbird. Heureusement, le réparateur de PC passera dans la semaine. On le paye à coups de confit de canard et de terrine de lapin maison.


A part ça: marre de la propagande à outrance.
Je ne peux me résoudre à citer ici des noms, et me faire fliquer par la suite pour opposition au régime totalitaire qui nous écrasera si vous faites encore n'importe quoi dimanche.

Alors, une petite devinette.

Devinez, devinez, devinez qui je suis !!!!

Personnalité politique française. Je suis issud'une famille [étrangère] qui a collaboré avec le régime nazi durant la guerre et a fui [son pays] pour éviter d'être jugée pour collaboration après la Libération.

Dans ma jeunesse je participe à des manifestations contre les étudiants grévistes.

Contrairement à ce que j'essaye de faire croire je ne suis pas le candidat de la « rupture » ou de la « nouveauté » en politique. Je suis entré en politique sous Giscard il y a 30 ans et j'ai été plusieurs fois ministre, député, maire, président de Conseil Général.

À l'époque de la catastrophe de Tchernobyl j'était délégué interministériel au nucléaire et c'est moi qui ai mis en place la campagne de désinformation prétendant que le nuage de Tchernobyl s'est arrêté aux frontières de la France. J'ai fait cependant disparaître cet épisode de ma vie politique de ma biographie officielle sur le site Internet du ministère de l'Intérieur.

Ministre de l'économie durant une partie du gouvernement Raffarin, j’ai défendu la rigueur et la baisse des dépenses publiques. J'ai réalisé l'ouverture du capital d'EDF-GDF et me suis engagé à ce que jamais cette entreprise ne soit privatisée. J'ai renié cet engagement en 2006 en privatisant GDF, je suis donc un menteur.

Ministre de l'Intérieur depuis 2002, j'ai mis en place de nombreuses lois liberticides et j'ai réussi à faire exploser l'insécurité alors que j'étais censé la faire diminuer. Je suis directement responsable du déclenchement de la révolte des banlieues en 2005 par ma politique répressive et mes propos insultants envers les habitants de ces banlieues.
J'ai mis en place la loi CESEDA qui organise l'immigration choisie au profit des capitalistes et j'ai mené la chasse à l'enfant en expulsant les enfants sans-papiers, parfois en les séparant de leurs parents.

J'ai fait obtenir la Légion d'Honneur à un de mes amis qui se trouve êtreun maire d'extrême droite ayant été condamné à plusieurs reprises pourincitation à la haine raciale. D'ailleurs mon conseiller politique, Patrick Devedjian, est l'un des membres fondateurs d'Occident, ancien
groupe d'extrême droite terroriste et antisémite.

J'ai repris l'un des slogans de Jean-Marie Le Pen « la France tu l'aimes ou tu la quittes » et je défends ses thèses que ce soit sur l'immigration ou l'insécurité. Je me vante d'ailleurs d'avoir l'électorat du Front National pour moi.

Je suis un fervent partisan des États-Unis, de George Bush et les néo-conservateurs américains m'apprécient beaucoup. Je suis pour la guerre en Irak et je suis venu apporter mon soutien à mon ami Georges Bush. Je me suis fait photographier lui serrant la main (photo qui rappelle la sinistre poignée de main entre Pétain et Hitler) et, pour paraître plus grand, j'ai fait truquer cette photo (pratique qui rappelle les modifications de photos dans un but de propagande réalisées par Staline et Mao Tsé Dong).

Lors de l'affaire Clearstream j'étais au courant depuis le début que mon nom était présent dans les listings et j'ai laissé faire dans le but d'apparaître comme une victime. J'ai même déclaré que je souhaitais voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont mis mon nom sur les listings. Pour rappel, Hitler aussi voulait voir « pendus à un crochet de boucher » ceux qui ont organisé l'attentat manqué contre lui.

Il y a plusieurs mois, j'ai dévoilé à la TV qu'une opération d'arrestation de terroristes allait avoir lieu et j'ai ainsi risqué de faire échouer cette arrestation.

Dans une de mes visites électorale en Corse, aux frais du contribuable, j'ai utilisé pour moi le seul hélicoptère de l'île. Un enfant s'est le même jour gravement blessé en randonnée et il est mort car il n'a pas pu être emmené aux urgences à temps, puisqu'il n'y avait plus d'hélicoptère disponible pour l'y emmener.


Je suis, je suis...


Voilà un bon argumentaire à exposer à ceux qui sont sous le charme de Sarkozy, de sa politique ultra sécuritaire, de son autoritarisme, totalitarisme, parce que ça les rassure !
Démontons l'image que Sarkozy se donne, c'est urgent car c'est un homme extrêmement dangereux, et je crois que nous ne sommes qu'au balbutiement des horreurs qu'il pourrait développer une fois au pouvoir.

On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas

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