Des étudiants paresseux

C'est pas le tout, mais "plus que sept jours". Bientôt, les trois mois de vacances des étudiants paresseux, entre les semestres d'hiver et d'été. Noé vient d'envahir le salon, dans lequel je bénéficiais d'une grande table où étaler tout mon bordel, et de lumière. Bien joli, l'abat-jour népalais, mais scarce. Et que j'allume la télé à fond, et bla-bla-bla, et "comment ça, c'est quoi un peer review paper? Ben je sais pas, moi!", c'est incroyable ces lacunes en vocabulaire dans leur langue maternelle, et "ah là là j'ai encore DEUX exams la semaine prochaine, pff, et bon après je fais la fête non-stop, héhé"...
"Et t'occuper de l'installation téléphonique, non?" ...Parce que ça gonfle, le téléphone en bas; et puis on se prend les pieds dans les fils. "Ah oui mais euh j'ai dit qu'il nous faudrait ça et ça"... Ben t'as qu'à l'installer, m*** à la fin. Qui a voulu changer de provider, mmh? Maintenant c'est bien, on aurait attendu quinze jours et on aurait eu les promos de Noël, mais non. Alors bordel, faudrait voir à la terminer, cette installation!!! Je me suis bien occupée de la porte (magique), moi; ça gave!
Il ne me reste plus qu'à aller faire un tour au Job Club demain, histoire de ne pas me battre seule contre les périphrases alambiquées et les subtilités grammaticales teutonnes. Parce que pour aider à la formulation, il est certes éminemment bruyant, mais il est fort nul.