Monday, December 04, 2006

Du rire

Une des difficultés les plus communément rencontrées par l'exilé en terre hostile étrangère réside en la compréhension de l'humour local, exprimé en une langue qui ne lui est pas maternelle. Malgré la pratique courante de l'idiome d'adoption, la fraction de seconde nécessaire à la traduction - bien que quasi-instantanée - d'une blague en fait perdre tout le sel. Et l'on se retrouve bien bête, un rictus confus un peu forcé aux lèvres, au beau milieu d'un groupe d'autochtones se tapant les cuisses (et au ventre proéminent agité de soubresauts le cas échéant - mais c'est un cas personnel).
Ainsi: " Pourquoi les femmes d'intérieure teutonnes au volant de la grosse cylindrée de leur mari sont-elles infoutues ne savent-elles pas se garer? "
... .. ...???
Ah non en fait; je mélange tout. Ca c'est une autre histoire... mon histoire, née de l'énervement permanent que je ne manque pas d'éprouver lorsque je dois pour des raisons diverses me rendre en voiture dans la ville basse et m'y garer. Probablement l'éternelle rengaine de l'incapacité à estimer les dimensions du véhicule "parce que 20 cm, c'est ça", les sardines du port de Marseille...

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