...du genre: je serai tolérante avec mes colocataires.
Comme le chantent si bien les Cowboys Fringants,
S'il est vrai qu'il faut se battre au quotidien
Il n'en sera pas vain
L'effort sait faire apprécier le bon vin
A quoi bon s'en faire et nous apitoyer
On va tous y passer
Tant qu'à être là vaut mieux en profiterMais bon. Voyage de Lyon à Karlsruhe sans histoire malgré les prétendument très difficiles conditions de circulation, attente d'une heure dans le froid parce que mon taxi avait fait la fête la veille, mais pas grave, home sweet home.
Rencontre devant la porte de Lydie et de son Gluon, oh elle vient juste de rentrer la
Restmüll (qui est passée mardi), allez on s'embrasse, je suis toute amour et positivisme.
Je suis claquée, je vais au lit à 20h30.
Je suis toute amour. Et tolérance. DONC je ne trouve pas d'une incorrection et d'un manque de considération outrecuidant le fait que ces deux oiseaux du haut (la coloc et son squatteur de mec) mettent la musique à fond à 23h et chantent et entrechoquent casseroles et assiettes sans avoir la décence de fermer leur porte.
Et lorsque énervée, je descends chercher un verre de lait et que je croise Gluon tout frétillant venant récupérer une spatule et
"ah et qu'est-ce que je voulais d'autre déjà?"
-"Oh oh, c'est la fête chez vous! Vous vouliez peut-être être un peu moins bruyants?
-...? (sourire de crapaud surpris) ah ben on ne savait pas que tu étais rentrée!"Et comme je suis pétrie d'amour et de tolérance, je ne vais PAS faire exprès de mettre le réveil demain à 6h45 pour ranger ma chambre avec grand enthousiasme et Carmina Burana à fond.
D'autant que ma Mila chérie vient d'arriver et que cela la gênerait aussi, pff.